Le 8 septembre 2001, lors de la journée internationale de l’alphabétisation, Lire et Ecrire Bruxelles, soutenue par le secteur de l’alphabétisation, interpelle les pouvoirs publics sur l’insuffisance de l’offre d’alphabétisation à Bruxelles. Cette campagne met en évidence le fait que l’inscription est refusée à 2.230 personnes en 2001 ce qui est dû au manque de places et pointe les obstacles au développement d’une alphabétisation de qualité.
Le Gouvernement bruxellois et la COCOF réagissent et chargent Lire et Ecrire Bruxelles de rédiger un Plan Bruxellois pour l’Alphabétisation qui définit les modalités de mise en œuvre de la politique d’alphabétisation dans la Région de Bruxelles-Capitale. En définitive, ce Plan vise à permettre à toute personne adulte de trouver une offre en alphabétisation. L’ouverture de 90 emplois Agent contractuel subventionné (ACS) permet de créer 2.000 places d’alphabétisation supplémentaires. Le Plan prévoit de développer la couverture géographique de l’offre d’alphabétisation, de créer de nouveaux cours à horaires et contenus variés visant à répondre à la diversité de la demande et d’améliorer la qualité des locaux, du matériel pédagogique et de la formation des formateur.trice.s. Le Plan Bruxellois pour l’Alphabétisation, déposé par Lire et Ecrire Bruxelles en avril 2002, est adopté par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale le 23 mai 2002 et par la COCOF le 30 mai 2002.
Le PBA marque un tournant important dans l’histoire de Lire et Ecrire Bruxelles. En effet, jusqu’alors exclusivement coordinatrice d’un réseau et prestataire de services pour les associations d’alphabétisation, l’asbl devient opérateur d’alphabétisation.
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