À l’entrée du XXIème siècle, le décret Education permanente (EP) du 8 avril 1976 ne semble pas en mesure de répondre aux nouveaux défis d’une société qui reformule la question sociale et culturelle. L’idée d’élaborer un nouveau décret est donc lancée par des acteurs impliqués dans l’EP et/ou ayant une responsabilité politique en la matière.
Une réflexion de fond est menée sous l’égide du socialiste Rudy Demotte, alors ministre de la Culture. Ainsi, dans l’exposé des motifs du projet de décret du 27 juin 2003, le ministre déclare vouloir donner une place à « de nouvelles associations qui portent des formes émergentes de contestation sociale et de participation citoyenne (…) » et d’élargir le champ d’activités et des problématiques qu’elles abordent « (…) telles que la question du genre, l’interculturalité, la globalisation de l’économie, l’internationalisation de la culture, une meilleure qualité de vie, la préoccupation du développement durable, l’accès à la communication et aux savoirs, notamment numérisés ».
C’est le 17 juillet 2003 que voit le jour le décret relatif au soutien de l’action associative dans le champ de l’Education permanente, qui a pour objet « le développement de l’action associative dans le champ de l’éducation permanente visant l’analyse critique de la société, la stimulation d’initiatives démocratiques et collectives, le développement de la citoyenneté active et l’exercice des droits sociaux, culturels, environnementaux et économiques dans une perspective d’émancipation individuelle et collective des publics en privilégiant la participation active des publics visés et l’expression culturelle » (Article 1er, §1er).
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