Cette décennie est marquée par le fait qu’en 1964, la Belgique signe deux accords bilatéraux, l’un avec le Maroc et l’autre avec la Turquie, qui octroient le droit à des milliers d’hommes et leur famille, de s’installer et travailler en Belgique.
Cette période est marquée par un taux de chômage en augmentation causé par la crise économique qui perdure et qui se renforce à la suite du second choc pétrolier de 1979. Le « Vieux Continent » commence un processus de désindustrialisation (ayant comme conséquence le déclin du secteur manufacturier) en faveur du développement du secteur tertiaire (qui regroupe les activités liées aux services). Le phénomène de désindustrialisation entraîne la perte de nombreux emplois.
Durant la deuxième moitié des années 1980, le chômage persiste et l’exclusion sociale grandit encore. La première moitié des années 1990 est marquée par la régionalisation puisque Bruxelles a pour la première fois un financement propre qui lui permet d’appuyer davantage les actions d’alphabétisation.
En 1999, l’« Etat Social Actif » fait son apparition en Belgique. Sous ce paradigme, les chômeur.euse.s indemnisé.e.s sont tenu.e.s de s’activer pour trouver un travail ou se former pour en trouver un, sous peine d’être sanctionné.e.s.
Le chômage structurel se pérennise. L’activation et la responsabilisation individuelle des demandeur.euse.s d’emploi restent les deux mesures clés du modèle politique établi pour lutter contre le chômage.
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